Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le site de Jean-Marie Vandenberghe

27 avril 2011

Finances Communales: Note de politique générale - Budget 2010.

VILLE DE TOURNAI

Finances communales

Budget de l’exercice 2010 

Note de Politique générale

Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs, Chers collègues,

Avant de présenter les grandes lignes de ce budget 2010, il me plait à remercier tous les collaborateurs qui ont permis sa finalisation.
Je voudrais souligner ma grande satisfaction au moment de proposer le résultat d’un travail d’équipe, d’une équipe soudée, d’un Collège à l’écoute, conscient des enjeux importants que reflète ce budget pour la Ville de Tournai.  Ce budget est réaliste, volontariste, influencé par des paramètres importants, et pour certains connus depuis peu, que je vais avoir l’occasion de développer ici.
La capacité de poser des choix cruciaux est la preuve de la solidité d’une équipe.  Ces choix, sous la houlette de Monsieur le Bourgmestre, ont pu être menés dans la sérénité et la constructivité grâce également aux conseils éclairés de Monsieur le Secrétaire Communal, de Monsieur le Secrétaire adjoint et des fonctionnaires des différents services concernés.
Ce budget nous permettra de poursuivre nos missions malgré la crise économique toujours bien présente et est influencé d’une part par les différentes mesures reprises dans le document d’actualisation du plan de gestion et d’autre part les efforts demandés aux Villes et Communes par le Gouvernement Régional car, malgré les déclarations rassurantes de nos gouvernants, la « bouée » annoncée pour les communes semble plutôt lestée et les efforts exigés risquent d’entrainer rapidement celles-ci vers les abysses si un effort de rigueur n’est pas de mise.
C’est bien conscients de ce danger que nous n’avons pas voulu appliquer la règle du tiers boni, qui bien que maintenant autorisée même pour les communes sous plan de gestion (c'est dire si le Gouvernement Wallon est conscient de la situation difficile vécue par les communes) ne servira qu’à donner une fausse impression de bouffée d’oxygène, de surnager avant de mieux couler. 
Dans ce contexte, je suis particulièrement heureux d'être un des premiers Echevins des Finances d'une grande ville wallonne à présenter le budget 2010.

Budget ordinaire :

 

Quels sont donc les paramètres négatifs pour ce budget 2010 ?
Tout d’abord, l’absence de dividendes DEXIA pour la deuxième année consécutive (1.546.695 € au compte 2008). 
Cette année l’effet se fera sentir à 100% puisque le Gouvernement wallon n’a pas prévu de montant compensatoire.
Pour rappel, ce montant était de 509.046 € en 2009.
La dotation du fonds des Communes est quant à elle bloquée au montant 2009 selon le principe de la non-indexation. La justification, basée sur l’absence de saut d’index en 2009, est tout simplement inadmissible car les augmentations barémiques, les coûts de matières premières et autres dépenses à charge des communes n’attendent  pas l’index pour évoluer à la hausse.
Cet élément pénalise également  les finances communales.

On constate donc des dépenses globalement également et naturellement en hausse et une aide régionale en baisse.

En ce qui concerne le montant compensatoire relatif à la perte de recettes sur la taxe « force motrice » dans le cadre du plan Marshall, celui-ci est également  supprimé et est remplacé par une recette estimée relative au précompte immobilier perçu sur les immeubles inoccupés.

La circulaire budgétaire parle bien d’une opération neutre pour les Communes mais, devant certaines incertitudes quant à la lecture de cette circulaire, un montant prudent inférieur de 100.000€ par rapport à la recette 2009 a été inscrit.  Cette recette serait alimentée de deux manières : un volet perception, un autre constitué par une aide complémentaire de la région, cette aide étant versé ultérieurement.

Il faut cependant s’inquiéter de l’impact de cette mesure sur notre trésorerie.  Les délais de perception risquent en effet de souffrir des délais d’enrôlement et de la difficulté à établir une ventilation entre les deux volets.

En résumé, plutôt que de bénéficier d’un refinancement substantiel des communes, il nous faut participer à l’effort de crise.  Cette situation nous place donc dans des difficultés que personne n’aurait pu imaginer il y a deux ans à peine.

 

Au rayon des bonnes nouvelles, deux recettes nous sont annoncées. 

Celle relative à la mise en place d’une redevance « gaz » et une autre liée à la fiscalité des travailleurs frontaliers Franco-Belges. Malheureusement, dans un cas comme dans l’autre, aucune inscription budgétaire n’est autorisée à ce jour. 

La déception nous vient aussi du gouvernement fédéral.
De nombreuses incertitudes règnent  toujours quant au mode de financement des zones de secours.  On peut, d’ailleurs aisément comprendre le désarroi actuel du personnel concerné, à savoir nos pompiers. Aucune aide complémentaire n’est prévue pour le financement de plus en plus coûteux des zones de police.  On peut même s’alarmer en apprenant qu’une revalorisation de la prime de fin d’année de 7 % serait programmée sans aide majorée. Il serait inadmissible que ce surcoût, ce « cadeau », apprécié bien sûr doive à nouveau être supporté uniquement par les villes et communes

Malgré tous ces éléments, notre budget est en boni, grâce à une reprise de provision établie en modification budgétaire en novembre.

Il est à noter que seuls 900.000 € ont dû être utilisés à cet effet alors que la provision se monte à 1.500.000 €.  Il nous reste donc une réelle marge de manœuvre. Au niveau des dépenses, nous avons mené un travail de fond pour comprimer celles-ci sans mettre en péril le bon fonctionnement de l’administration.

Les chiffres tiennent compte, non seulement des directives de la circulaire budgétaire, mais aussi de l’application de notre plan de gestion réactualisé.  La dette est toujours bien maitrisée et n’est influencée que par les charges d’emprunt dues à la recapitalisation du Holding Communal. La dotation à la zone de police n’est pas majorée. D’année en année, la même difficulté se représente à en estimer le juste montant. Les derniers comptes ne sont toujours pas disponibles et, comme dit précédemment, l’attitude du pouvoir fédéral peu enclin à financer correctement les zones de police pose un réel problème. 

Comme l’année dernière, nous nous proposons de réévaluer cette dotation en cours d’exercice sur base de chiffres plus pertinents. Cette démarche suit, elle aussi, la recommandation reprise dans la circulaire budgétaire.

Nous voulons poursuivre notre collaboration avec notre CPAS et la recherche de son financement optimum, deux pourcents complémentaires étant prévus à cet effet. Je souhaite que les contacts et collaborations se poursuivent dans un esprit constructif.

 


Budget extraordinaire :

Ce projet de budget pourrait être qualifié de projet « Rue de la Borgnette ».
En effet, l’opportunité de loger décemment nos ateliers communaux qui s’est faite jour tout récemment par l’acquisition éventuelle de bâtiments disponibles, nous a amené à construire ce budget autour de ce projet.  Un deuxième élément incontournable était d’assurer le financement du parking souterrain « Rue Perdue ». Nous avons dû également tenir compte des  balises et quotas qui nous sont toujours imposés et des nouvelles recommandations relatives au plan de gestion et à la circulaire budgétaire.


D’une part, nous pouvons maintenant globaliser les quotas des trois futures années et considérer hors quota, les investissements économiseurs d’énergie, les projets financés par des subsides européens ainsi que ceux qui concernent des investissements productifs et des mises aux normes de sécurité et d’hygiène.

D’autre part, le quota d’emprunt qui nous est attribué diffère totalement de celui autorisé dans les documents relatifs au plan de gestion.  Actuellement Tournai ne peut investir annuellement que 47 € par habitant alors que les nouvelles normes sont de 100 à 150 € et ce, selon le taux d’endettement de la commune.

A ce sujet, nous nous trouvons dans des conditions favorables. Les dépenses de dette représentent 9,85 %  du budget pour 13,07 % pour la moyenne des grandes villes wallonnes (chiffres décembre 2008).

Nous avons donc introduit une demande de révision de ce quota auprès du Ministre Furlan en faisant référence à ces données reprises dans les documents de réactualisation du plan de gestion.

En attendant que le Ministre prenne attitude à ce sujet, il était impératif de pouvoir budgéter le montant nécessaire à l’acquisition des bâtiments situés rue de la Borgnette.

C’est ainsi que, pour rester dans les balises autorisées, nous n’avons repris, parmi les dossiers financés par emprunt, dans un premier temps, que ceux pour lesquels l’état d’avancement ou l’impérieuse nécessité en rendaient le financement incontournable.

 -          Parking : rue Perdue
-           PCDR    : Place de Willemeau
-           Projet    : Cœur de Ville
-           Achat de véhicules nécessaires aux services et à la sécurité
-           Honoraires pour la rénovation de la Maison de la Culture
-           Achat de bâtiments pour le service des travaux (rue de la Borgnette)

 

Nous reviendrons sur les autres dossiers, mis momentanément en attente, dès que nous connaîtrons les décisions relatives au quota et aux demandes de mise hors quota.

Cette démarche budgétaire devrait nous permettre de procurer, dans des délais particulièrement courts et à un coût très raisonnable, de dignes conditions de travail à notre personnel mais aussi de faire de substantielles économies par tout une série de mesures de regroupements et de réorganisations que nous permettraient ce nouveau site.

Le coût d’une telle construction à neuf a d’ailleurs été estimé au double du prix demandé.  Croisons les doigts pour que ce dossier puisse aboutir dans les plus brefs délais grâce à un budget qui devrait être exécutoire dans des délais très raisonnables.

Je tiens, d’ailleurs, à remercier très vivement mes Collègues du Collège, qui, pour atteindre cet objectif, ont accepté de mettre en attente quelques-uns des projets qui leur sont chers.  C’est la preuve d’un sens profond de l’intérêt général. Je les en félicite.

Nous avons d’ores et déjà constitué et présenté auprès du Ministre de Tutelle des dossiers cruciaux pour la Ville de Tournai : reconnaissance d’un quota d’emprunt acceptable, autorisation de mise hors quota de l’achat des futurs ateliers communaux dans le cadre de mesures d’assainissement des lieux de travail, et du parking rue Perdue comme investissement  productif.
La défense de ceux-ci sera, pour le Collège et moi-même; la toute grande priorité des prochaines semaines.

Pour terminer, je voudrais vous informer de la mise sur pied d’un groupe de travail rassemblant les Bourgmestres et Echevins des Finances des Grandes Villes Wallonnes.

Ces villes connaissent toutes de graves difficultés budgétaires, la plupart du temps bien plus importantes que les nôtres.

Cette démarche commune a pour but de soumettre nos justes revendications auprès du Gouvernement wallon.

Une de celles-ci consiste en une aide de la région dans le cadre de l’application de la comptabilité analytique souhaitée mais inapplicable dans l’état actuel du cadre du personnel communal.

Une première réunion a eu lieu et je suis très heureux de pouvoir y défendre les intérêts de la Ville de Tournai, capitale de la Wallonie Picarde.

Souhaitons que cette démarche commune amène nos dirigeants à mieux comprendre la gestion d’une grande ville au 21ème siècle et à en consentir le financement.

Je vous remercie.

 

Pour le Collège,

L’Echevin des Finances

 

 

Jean-Marie VANDENBERGHE

Publicité
Publicité
3 février 2009

Finances Communales: Note de politique générale - Budget 2009.

Ville de Tournai

Finances communales

Budget de l'exercice 2009

Note de politique générale

Monsieur le Bourgmestre,
Mesdames,
Messieurs,
Chers collègues,

L'un des défis majeurs du début de cette mandature était l'assainissement des finances communales bien mal en point à l'aube de la disparition des aides dites "Tonus". Ce défi, je m'étais engagé, avec le Collège tout entier, à le relever, et je pense, qu'en présentant aujourd'hui un budget en boni, nous avons franchi une étape importante. Ce budget est d'ailleurs le premier présenté à l'équilibre sans aide spéciale quelle qu'elle soit depuis longtemps. Ce résultat est celui d'une équipe, et je tiens ici à remercier très fermement Monsieur le Bourgmestre, tous mes collègues du Collège ainsi que les fonctionnaires et agents qui, souvent dans l'ombre pour ces derniers, ont mené avec moi un travail de fond. Je tiens aussi à insister sur l'ambiance constructive qui a été de mise pendant les travaux budgétaires et qui a permis une analyse sereine de chacune des propositions que j'ai pu formuler au sein du Collège. Je crois en effet pronfondément que pour aborder ce genre de dossier, la solidité d'une équipe et la maturité du débat qu'elle mène sont des éléments indispensables. Je suis d'ailleurs convaincu que cet esprit d'équipe nous permettra de mener à bien de nombreux projets encore pour le bien de la population tournaisienne.

Le travail est d'ailleurs déja payant quand on examine l'évolution des paramètres de la Ville de Tournai. Il me semble en effet intéressant, en préambule de la présentation de ce budget 2009, de mettre l'accent sur quelque chiffres qui donnent une image de la progression de la Ville de Tournai et qui ont influencé les 3 derniers exercices budgétaires. Ils expliquent également l'évolution favorable de nos finances locales

  • Une croissance de la population de plus ou moins 800 habitants, soit de plus d'1 %. C'est dire si notre territoire communal attire car il procure un espace de qualité très apprécié;

  • Un taux de chômage qui, même s'il est encore trop élevé, est inférieur à la moyenne des villes à vocation régionnales (17,7 % contre 22,12 %);

  • Le résultat des additionnels en hausse sans augmentation de la fiscalité (1 % d'additionnels à l' I.P.P. représentait 26,29 € en 2005 et 26,59 € en 2007 et 100 centimes additionnels au précompte immobilier passe de 532 € en 2005 à 574,80 € en 2007). Notre patrimoine bâti prend donc de la valeur et le pouvoir d'achat de notre population résiste. Rappelons que, récemment, dans une revue spécialisée, Tournai était citée comme une des 5 grandes villes belges où il était intéressant d'investir.

Tout cela est évidemment très positif pour nos finances communales.

Un autre élément encourageant est l'évolution de notre dette. Tournai se caractérise maintenant par son faible niveau de recours de l'emprunt par rapport à son volume d'investissement. Tout cela n'est pas possible que grâce à une diversification des moyens budgétaires et la chasse aux projets subsidiés.
Ainsi, si on compare notre ville à la moyenne des autres villes à vocation régionale, la part des projets couverts par emprunt en 2008 représentait 36,5 % contre 55,3 % pour ces dernières alors que le montant des subsides représentait 45,5 % contre 33,4 %. 
En 2009, les perspectives sont plus favorables encore. Les emprunts ne concernent que 4.064.525 € pour des investissements prévus à hauteur de 28.635.290 €. Cela représente seulement 14,2 % des sources de financement. Les subsides escomptés représentant quant à eux 57,5 % des montants budgétés à l'extraodinaire.

Budget ordinaire :

Mais malgré tous ces signes positifs, la vigilance reste de mise car, dans le domaine des finances communales, rien n'est jamais définitivement gagné !
En effet, la crise économique risque d'avoir des conséquences tant sur nos dépenses que sur certaines de nos recettes.
Notre C.P.A.S. risque d'être mis à rude épreuve dans le domaine de l'aide sociale. 
En ce qui le concerne, il me plaît de rappeler la volonté et l'engagement du Collège de l'aider dans la mission essentielle qu'il mène en faveur de nos concitoyens en difficulté. Comme le disait récemment Jacques ATTALI : " Il n'y aura pa de solution à la crise si elle n'est pas socialement juste". Nous devons en permanence garder à l'esprit que, chaque fois qu'un être humain relève la tête, c'est la population tout entière qui en bénéficie.
Nous savons que notre C.P.A.S. mène une réflexion en profondeur sur sa gestion journalière et fournit d'importants efforts pour la maîtrise de ses dépenses. C'est donc tout naturellement que notre intervention a été majorée de manière substantielle.
En réalité, l'augmentation de cette intervention est de 4 % car aux 3 % identifiés au travers de la dotation, il faut ajouter la reprise, par la commune, des charges d'emprunt Tonus que notre C.P.A.S. devait supporter à hauteur de 77.576 €.

Nous tenons également à soutenir la Zone de Police surtout dans les moments troublés que nous connaissons. C'est ainsi que nous avons voulu majorer sa dotation de 2 %. Cependant, force est de constater que nous ne disposons toujours pas de compte depuis 2002.  C'est pour cela que, en attendant des chiffres précis, nous ne verserons dans un premier temps que le même montant qu'en 2008. Le solde sera conditionné par l'obtention de documents comptables précis permettant d'évaluer enfin correctement les besoins financiers de notre Zone.

Au niveau des dépenses, le défi le plus important à relever était celui de la masse salariale.  2008 a en effet connu 3 sauts d'index.  Nous avons pu nous y adapter et, par prudence, nous avons prévu une augmentation de 3 % en 2009 alors que les dernières projections du bureau de plan tablent sur une stabilisation des salaires au cours de l'année. Si cette stablilisation se confirmait, nous disposerions alors d'une marge de manoeuvre budgétaire importante.

Les dépenses de fonctionnement sont bien maîtrisées et le coût global de l'éclairage public est enfin en baisse suite à l'adoption de l'entretien du réseau sous forme d' O.S.P. (obligation de service public). Ainsi, une grande partie des coûts d'entretien ne sera plus à charge de la commune et le projet d'installation d'outils de dimming sur le parc d'éclairage public devrait amener dans les années à venir de substantielles économies et produire un effet très positif tant sur nos finances communales que sur l'environnement.
Nos écoles, nos crèches et les différents secteurs de l'activité communale font l'objet de toute notre attention ainsi que le secteur associatif qui, au travers de subsides et aides diverses, n'est pas oublié.
Le subside pour l'aide au développement est nettement majoré, sur fonds propres uniquement. Tremplin 2000 est toujours soutenue financièrement, un montant est prévu pour le Plan Communal de Développement de la Nature qui, rappelons-le, a déjà vu se concrétiser deux projets sur le budget 2008. Un montant est prévu pour des réalisations techniques du Programme Communal de Développement Rural hors projet subsidié.
De nouveaux projets "Piste" et " Europhis" sont égalements initiés.
La dette, comme dit précédemment, est stable, votre en légère diminution, malgré un budget extraordinaire ambitieux.

Au niveau des recettes communales, il en est une qui, bien évidemment, est sujette à inquiétude, il s'agit des dividendes de Dexia. Nous avons, à ce stade, suivi la circulaire ministérielle qui autorisait l'inscription du même montant qu'en 2008. Il est très probable que nous devrons adapter ce montant dans les mois qui viennent et il est actuellement impossible de mesurer l'impact budgétaire que cela représentera. De nombreuses recettes sont adaptées en fonction du compte provisoire 2008 et la taxe à l'hygiène publique est scindée suite à l'application du "coût-vérité" comme expliqué en décembre lors du vote de celle-ci.
Il est à noter que l'application de deux taxes dans le domaines des déchets engendrera des coûts supplémentaires tant en prestation de personnel qu'en matière de coûts d'envois postaux, ceux-ci étant doublés. Enfin, des sacs poubelles prépayés supplémentaires seront distribués puisque les familles nombreuses recevront deux liasses de 10 sacs au lieu d'une, ce qui aboutira inévitablement à une diminution du nombre de sacs vendus.

Une recette exceptionnelles concerne le rattrapage d'indemnités dans le cadres de la fusion des hôpitaux en 1999 à hauteur de 447.700 €. Ces 447.700 € nous permettront de prendre en charge une bonne partie des 550.000 € de déficit hospitallier à couvrir s'il s'avérait que celui-ci est bien à notre charge, des vérifications devant encore être menées à ce sujet. Il m'est de plus agréable de signaler que ce montant est considéré comme un bonus par rapport aux 9.000.000 € à récuperer. Cette récupération de trésorerie avance d'ailleurs à grand pas. Nous avons reçu à ce jour 5.009.523 €, le solde se monte à moins 4.000.000 €.

Les recettes relatives aux additionnels progressent très nettement à taux inchangés (soit ± 1.500.000 € de plus). C'est le résultat de l'effet positif des paramètres exposés en début d'intervention.

Les recettes de la S.W.D.E. sont en augmentation. C'est le résultat du contrat de vente, enfin finalisé, de la Régie des Eaux. Les dividendes de la C.E.T. sont en progression. En ce qui les concerne, selon des informations encore officieuses, ils seraient même plus importants que prévus au budget présenté. Notre Caisse d'Epargne se porte décidément très bien dans un contexte bancaire difficile.

Budget extraodinaire :

Les particularités de ce projet de budget extraordinaire sont donc la diversité des modes de financement et l'ambition qu'il affiche.
Ainsi, ce budget concerne des investissements à hauteur de plus de 28.500.000 €. Pour obtenir ce montant, il faut considérer que les crédits inscrits pour la construction du Hall des sports de Kain ne le sont que pour répondre aux exigences relatives à l'obtention de subsides. La dépense sera, quant à elle, supportée en 2010 au plus tôt. Ce budget propose, en outre, des solutions pour plusieur dossiers dont le financement semblait plus que difficile voire impossible jusqu'il y a peu.
Ainsi, le partenariat avec le privé permettra d'apporter une solution au projet de parking de la rue Perdue. La vente de la caserne De Bongnies, à de nouvelles conditions plus favorables pour la Ville, permettra de dégager un montant qui, cumulé à la recette générée par la vente d'autres biens immobiliers, alimentera un boni spécial. Celui-ci servira, avec l'accord du C.R.A.C., à financer la part Ville des projets qui concourent au maintien et l'amélioration de notre patrimoine (Maintenance de Tournai Expo - Logements dans l'Hôtel de Police - Revitalisation du coeur de Ville). Ainsi, le projet de revitalisation pourra effectivement prendre son envol en 2009 et il n'y a aucun doute qu'il sera mené à son terme suivant le phasage prévu sur plusieur excercices budgétaires.
La réflexion que j'ai demandé de mener dans le cadre d'une gestion dynamique de notre patrimoine, dont on observe ici la première étape, devrait d'ailleurs nous permettre de mener à bien, dans un proche avenir, d'autres projets.
De nombreux travaux seront menés dans nos écoles communales en ce compris la construction de nouvelles classes. Ces travaux bénificieront de subsides chaque fois que possible dans le cadre du programme U.R.E.B.A.
Deux dossiers important concerneront des édifices du culte. Ainsi, une grande partie de l'église Saint-Jacques, l'un des bâtiments les plus prestigieux du centre-ville, sera rénovée dans le cadre d'un subventionnement à hauteur de 95 %, et le dossier de l'église de Blandain, en attente depuis 25 ans, pourra être entamé grâce, en partie, à un emprunt pour compte de tiers.
Grâce à notre Fonds de Réserve, plusieurs études pourront être lancées (Transfert du service des affaires administratives et sociales - ZACC Morel - Schéma directeur du plateau de la gare - Etude préalable à la rénovation de la Maison de la Culture ainsi que le Musée des Beaux-Arts).
La sécurisation des abords des écoles se poursuivra et un premier projet P.C.D.R. sera présenté à subvention et devrait voir le jour.
Les travaux de voirie n'ont évidemment pas été oubliés et l'achat de nouveaux véhicules ne se fera que dans le cadre d'une maîtrise du volume de notre charroi et avec le souci de réaliser des économies tant sur le plan des consommations énergétiques que des coûts d'entretien.

Les sources de financement seront donc largement diversifiées: partenariat avec le privé, emprunts dont certains pour compte de tiers, subsides, boni extraordianaire, fonds de réserve et ventes de patrimoine alimenteront un budget très complet. Les nombreux projets qu'il contient devraient amener des réalitations significatives au bénéfice de tous les Tournaisiens. Il est, je me plais à le répéter, le reflet de la volonté d'un Collège unanime.

Dans ces temps difficiles de crise que nous traversons, chacun s'accorde à dire que les pouvoirs publics doivent jouer un rôle important dans la relance économique. Le volume de l'emploi, les services et les investissements garantis par ce budget veulent participer à cet élan.
Tournai devra faire preuve en 2009, et dans les années à venir, de dynamisme innovant car rien ne serait pire que de sombrer dans la sinistrose. Ce budget est un outil qui nous permettra de franchir une étape essentielle dans cette direction. Mais ce n'est qu'une étape, le Collège est déja prêt à entamer les suivantes pour le bien-être de la population tournaisienne

Pour le Collège,

L'Echevin des Finances

  Jean-Marie VANDENBERGHE

22 octobre 2008

Taxe sur les égouts: mise au point.

Afin de clarifier le point relatif au vote des taxes lors du conseil communal du 20 octobre à Tournai, je me permets d’adresser cette petite mise au point.

La taxe sur les égouts n’est pas appliquée à Tournai :

Lors du conseil communal du 20 octobre, le conseil de Tournai a été amené à voter diverses taxes.  Le volet relatif à l’hygiène publique a dû faire l’objet d’adaptations.

En effet, le décret du Gouvernement wallon du 22 mars 2007 implique que les communes appliquent le coût-vérité en ce qui concerne le traitement des déchets ménagers.

Il n’est donc plus possible, comme c’était le cas à Tournai, de lever une taxe qui concerne l’hygiène publique générale.  L’objectif étant que la population prenne conscience de ce que coûte le traitement des ordures ménagères.

La taxe est donc scindée en deux volets : l’un (taxe sur les déchets ménagers) pour couvrir le traitement des déchets ménagers et l’autre les frais de propreté publique générale.  Ces deux taxes sont donc le résultat de la scission de l’ancienne taxe appliquée à Tournai avec, il est vrai, une augmentation globale de 15 € par ménage.

Dans la même foulée, des sacs poubelles prépayés (car ils sont compris dans le service à rendre en compensation de la taxe) seront accordés.  Une liasse est prévue par ménage et deux s’il s’agit de familles nombreuses.

Contrairement donc à ce qui avait été envisagé à un moment, la taxe sur les égouts, taxe autorisée dans la nomenclature, n’est pas appliquée à Tournai.

24 septembre 2008

Le Plan Communal de Développement de la Nature.

Concrètement, qu'est-ce qu'un P.C.D.N.?  Quels en sont les acteurs et les différentes étapes?  Vous trouverez les réponses à ces différentes questions en consultant le dossier présenté lors de la conférence de presse de ce 23 septembre 2008:  Dossier_de_presse

20 avril 2008

Finances Communales: Note de politique générale - Budget 2008.

VILLE DE TOURNAI

Finances communales

Budget de l’exercice 2008 

Note de Politique générale

Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs, Chers collègues,

Tout d’abord, je voudrais remercier celles et ceux qui ont fait en sorte que ce budget puisse être présenté aussi rapidement.  Cela n’a, en effet, été possible que, grâce à la disponibilité des services concernés et la ferme volonté du Collège d’aller de l’avant malgré les nombreux obstacles et les incertitudes.  Merci également aux membres du Conseil qui ont consacré quelques heures en section afin de mieux comprendre les différents chiffres présentés aujourd’hui.

Les incertitudes, en effet, elles sont nombreuses.

Tout d’abord, quelle sera l’attitude du Gouvernement wallon face au problème de la revalorisation du fonds des communes, revalorisation qui paraît maintenant inéluctable.

En effet, au cours de ces derniers mois, j’ai assisté à de nombreuses réunions sur le sujet.  Que ce soit à l’Union des Villes et des Communes, que ce soit au niveau des autorités régionales, que ce soit au niveau de notre banquier de référence, les chiffres ne sont plus contestés.  Le déficit cumulé des communes ne cesse de croître (± 200.000.000 €), et une décision rapide est nécessaire et serait imminente.  Dans ce cas de figure, les spécificités de Tournai (étendue du territoire, kilomètres de voirie, bâtiments à sauvegarder, externalités) seraient enfin reconnues et prises en compte.  C’est dans ce sens que le groupe des villes moyennes à vocation régionale s’est réuni et a adressé au Ministre un mémorandum réactualisé il y a quelques mois suite à une réunion à laquelle le Bourgmestre et moi-même avons assisté.

La position de Tournai au sein de ce groupe se justifie aisément par quelques chiffres qui parlent d’eux-mêmes.

En calculant tout simplement la dotation à laquelle la Commune de Tournai pourrait prétendre si on avait appliqué depuis 1984, simplement 2 % d’indexation annuelle, on arriverait à un montant de 22.266.788 € pour 2007 alors que le montant octroyé est de 15.858.303 € c’est-à-dire – 6.408.484 €.

Si on regarde l’évolution de la dotation entre 2001 et 2006, on constate une augmentation de 1,26 % en 5 ans seulement.

La deuxième incertitude est celle relative au coût de l’Eclairage public (600.000 € de plus en deux ans).  A ce sujet non plus, nous n’avons aucune information précise nous permettant d’envisager l’avenir.  Pire, le système de facturation est plutôt délirant et, actuellement, une note de crédit importante suit parfois une facture dont il nous est impossible d’apprécier la justesse du montant.  Il est plus que temps, dans ce domaine, que notre intercommunale Igretec, par le biais de ses différentes instances, nous propose, non seulement des options concrètes d’économies d’énergie, mais également des techniques plus pointues de maîtrise de l’outil ainsi que l’obtention de la reconnaissance de l’éclairage public comme outil de service public.

Ce sera, à notre sens, un des enjeux de 2008.  Il est inacceptable, en effet, de continuer sur la même voie. Que ce soit en matière de limitation de l’impact sur l’environnement ou des conséquences sur nos finances communales, le système actuel de facturation forfaitaire par point lumineux est inacceptable et désuet dans le contexte actuel.

Soit les communes se voient proposer un système moderne de limitation de consommation et donc de coûts, soit on leur permet de retrouver une plus grande maîtrise de l’outil.

La troisième incertitude est la situation comptable de notre zone de police.  Vous l’aurez constaté, le Collège propose de reconduire le même montant en dotation.  Il est en effet temps, avant de nous positionner sur une inscription budgétaire éventuellement plus importante, d’obtenir les comptes de la zone qui font défaut depuis sa création.

S’ajoutent à cela diverses diminutions de recettes : 195.000 € estimés suite à la reprise du système de distribution de sacs poubelles gratuits suivant les instructions du plan wallon des déchets et 223.000 € de diminution des dividendes gaz et électricité ; cette diminution correspondant au montant octroyé auparavant pour le plan communal pour l’emploi.

Malgré tout, malgré ces difficultés, le Collège refuse de s’installer dans une démarche de sous-investissement.  La décision a donc été prise de proposer un budget revendicatif.  Tous les indicateurs établissent, comme je l’ai dit précédemment, le déficit des communes wallonnes à hauteur de ± 200.000.000 €.  Les prévisions sont même alarmantes et, à politique régionale inchangée, nous annoncent 250.000.000 € à l’horizon 2012.  Dans ce cas de figure, la dotation complémentaire demandée de 2.078.930 € est, nous semble-t-il, loin d’être catastrophique et exagérée.  Ce montant est même le signe de la stabilisation voire de l’amélioration de la situation financière de la Ville puisque, en 2006, 1.750.000 € avaient été nécessaires pour équilibrer le budget (emprunt tonus et reprise de provision) ; je rappelle que, depuis, la seule augmentation de l’éclairage public est de 600.000 €, et que le plan d’embauche 2008 représente un supplément de 570.000 €; et en 2007, 2.015.000 €.  On le constate donc, ce déficit de 2.000.000 € est récurrent et n’évolue pas grâce au travail fourni par le Collège.  Les dépenses sont donc sous contrôle malgré l’augmentation du coût de l’énergie.

Pour arriver à cette maîtrise des dépenses, un important travail d’équipe a notamment été réalisé au cours d’un Collège budgétaire, où chaque collègue a comprimé au mieux les crédits à prévoir dans les fonctions dont il a la charge. 

Un plan d’embauche a été élaboré incluant l’engagement de 13 PTP que nous espérons vraiment voir entrer en fonction en 2008.  A ce sujet, nous venons de recevoir un avis positif de la part du Ministre Benoît LUTGEN.

Les dépenses de fonctionnement sont, quant à elles, sous contrôle, et nous continuerons nos efforts dans le domaine des économies d’énergie, le projet Gazenbois étant amené d’autre part à soulager dès l’automne 2008 nos factures à la Piscine de l’Orient.

La dette, elle aussi, reste stable et maîtrisée.  Elle est seulement influencée par le déficit de la Régie des Energies Renouvelables.

Malgré ce contexte difficile, le CPAS, Tremplin 2000 font l’objet d’une attention particulière même si tous nous voudrions pouvoir faire plus pour ces institutions dont le rôle est indispensable dans notre société où la différence entre riches et pauvres est de plus en plus marquée.

Nous avons voulu, enfin, malgré que se terminait le projet subventionné, continuer à œuvrer dans les relations Nord – Sud en inscrivant un montant de 25.000 € que nous espérons pouvoir étoffer dans le courant de l’année grâce à un nouveau projet subsidié.

Les recettes, quant à elles, ont été optimalisées et les additionnels nous permettront d’engranger 1.026.000 € de plus.  C’est le signe que nous prenons nos responsabilités.  Gérer, c’est aussi faire preuve de courage.  Les taxes étant pratiquement inchangées (sauf celle sur les immeubles inoccupés), la seule qui subira une refonte importante est celle sur les écrits publicitaires.  Cette nouvelle méthode de calcul prenant le poids en considération nous permet d’espérer des rentrées supplémentaires substantielles.

Ce nouveau mode de taxation devrait d’ailleurs avoir un impact positif sur l’environnement, les annonceurs devant limiter la quantité de matière dans un but d’économie de dépenses.

Enfin, le Collège a décidé d’inclure au budget 100 % des dividendes de la CET.

Mais la volonté du Collège est à lire dans le budget extraordinaire.  En effet, si les incontournables, traditionnels et justifiés d’ailleurs travaux de voirie, dans les écoles et au niveau de notre patrimoine bâti sont prévus, des crédits mettent en exergue l’émergence de nombreux projets qui, dans les années futures, devraient apporter une nouvelle dimension à la Ville de Tournai.

La réflexion est en effet lancée quant à la construction d’un nouvel atelier communal.  Ce futur outil devrait apporter sécurité et bien-être au personnel mais aussi nous permettre de faire des économies en gérant mieux les stocks et le matériel des services techniques.  Ce matériel continuera d’ailleurs à être renouvelé progressivement. 

Le projet de redynamisation du quartier Cathédral sera aussi un enjeu majeur et apparaît tant au budget ordinaire qu’à l’extraordinaire.

Des honoraires sont aussi prévus pour une étude relative à des travaux de réfection tant au Musée des Beaux-Arts qu’à la Maison de la Culture qui aura bien besoin d’un lifting après plus de 30 années de bons et loyaux services.

Enfin, un ambitieux projet de 158 logements, résultat de la collaboration entre la Ville, le C.P.A.S. et le Logis Tournaisien, verra le jour.

Par contre, nous avons estimé, par souci de ne pas nous lancer, à ce jour, dans des dépenses qui ne sont pas évaluées, ne pas devoir budgéter le(s) programme(s) de coopération transfrontalière pour lesquel / lesquels nous ne sommes, à ce jour,  pas à même de déposer des chiffres, fut-ce en termes de prévision.

Monsieur le Bourgmestre, Mesdames, Messieurs, chers collègues, ce budget est juste et revendicatif, et est le signe que le Collège a décidé de ne pas baisser les bras.  Je pense que nos revendications sont justifiées, je voudrais qu’elles soient entendues.  Depuis trop longtemps, notre Ville est obligée d’utiliser toutes sortes d’artifice pour survivre, elle mérite de vivre.

Les aides successives n’ont eu qu’un seul effet, nous appauvrir, il suffit de penser au 1.560.000 € de charges des emprunts CRAC.  Il est temps que Tournai reçoive son dû.  C’est à cela que nous devons nous employer pleinement dans les jours et les semaines qui viennent.

Pour le Collège,

L’Echevin des Finances

Jean-Marie VANDENBERGHE

Publicité
Publicité
20 avril 2008

Finances Communales: Note de politique générale - Budget 2007.

VILLE DE TOURNAI

Finances communales

Budget de l'exercice 2007

Note de Politique générale

Mesdames, Messieurs, Cher collègues,

Le Budget vous est donc présenté en équilibre mais dans des délais inhabituels, délais qui sont le résultat de nombreux obstacles rencontrés lors de sa confection, délais révélateurs d'une situation budgétaire très difficile, situation héritée du passé et évoquée d'ailleurs par tous les intervenants au cours des derniers mois de la législature précédente. Même si, à certains moments, d'aucuns ont insisté sur l'obligation de présenter un budget 2007 en équilibre sans intervention aucune, il était utopique d'imaginer que l'on puisse y arriver d'un simple coup de baguette magique. En effet, en 2006 encore, la ville avait recouru à un emprunt Tonus de plus de 500.000 € et à des reprises de provision à hauteur de 1.250.000 €. A cela, venaient se greffer fin 2006 les mauvaises nouvelles concernant le coût de l'énergie, les chiffres de notre intercommunale Igretec faisant état d'une augmentation probable de plus de 900.000 € pour ce poste avec une grosse partie, 641.850 €, relative uniquement à l'éclairage public.

En ce qui concerne le budget ordinaire :

C'est ainsi que, découvrant la situation début décembre, je constatai un déficit de plus de 4.000.000 € au budget ordinaire provisoire établi alors comme première hypothèse de travail. Le constat posé, un important chantier a donc dû être entrepris pour faire face à la situation. La première décision du Collège, courageuse mais difficile par nature, et personne n'aime cela, fut d'augmenter la fiscalité. Ainsi, en décembre déjà, le pourcentage de l'IPP a été porté à 8,8 et la taxe à l'hygiène publique adaptée. Aujourd'hui encore, de nouvelles taxes vous sont proposées, l'une d'entre elles qui concerne les débits de boisson, remplace d'ailleurs celle relative à l'ouverture tardive de certains établissements, taxe abandonnée vu la difficulté de perception.

Ces augmentations de taxe nous amènent, il faut le reconnaître, à une perception fiscale pratiquement maximale. Mais force est de constater qu'elle nous permettra de montrer les efforts que nous consentons et ainsi, de trouver un écho plus favorable auprès du fonds des communes selon le principe du : « aide-toi, la région t'aidera ». Cette perception fiscale inévitable si l'on veut alimenter les caisses de la ville est, rappelons-le, la conséquence de la stagnation voire aujourd'hui la diminution du fonds des communes. Il est donc temps que les pouvoirs de tutelle comprennent qu'un renforcement des sources de financement des communes doit être opéré. En effet, si en 1986, les montants au budget ordinaire, relatifs à la fiscalité et au fonds des communes étaient pratiquement équivalents en pourcentage dans la plupart des communes (28 % pour le fonds et 31 % pour la fiscalité) (Pour Tournai en 85, 29 % et 31 %), nous notons à présent que, en ce qui nous concerne, la part de la fiscalité est deux fois et demie plus importante que celle du fonds (respectivement 19 % et pratiquement 50 %). L'appauvrissement du fonds a donc un effet très négatif sur la mise en œuvre de la paix fiscale, il est temps que l'on perçoive cela à d'autres niveaux de pouvoir, pouvoir qui a une fâcheuse tendance à confier de nouvelles missions aux communes sans prévoir les voies et moyens.

Voyons maintenant les principaux éléments qui composent le budget et parcourons les actions entreprises pour faire face à la situation. Au niveau des recettes, quelques postes se doivent d'attirer notre attention (mis à part les taxes et redevances, sujettes à des débats propres). Ainsi, le site de l'Orient, camping inclus, déçoit dans son ensemble (- 43.000 € par rapport au budget 2006). L'étude en cours sur les piscines, la concession au privé de la gestion de la cafétéria du centre touristique de l'Orient, ainsi que la dynamisation attendue par l'arrivée de l'activité accrobranche devraient améliorer la situation.

D'autres mauvaises surprises sont également apparues. Ainsi, l'élargissement de la couverture des risques de certaines de nos assurances nous amène à une augmentation globale des primes de ± 50.000 €, et le traitement des boues d'avaloir, même si cela permettra enfin un service efficace et une solution à de nombreux problèmes devrait coûter 40.000 € de plus.

Les produits de placement subissent la conséquence de choix relatifs à la gestion du dossier des 9.000.000 € bloqués dans la liquidation du CHRT et des 10.000.000 € à affecter pour assurer le démarrage de l'AIT. Heureusement, la gestion dynamique et la volonté d'assurer un maximum des charges sur fonds propres, plutôt que d'utiliser la ligne de crédit autorisée, nous permettront de limiter les charges d'emprunt. Notons que l'impact sur notre trésorerie devrait heureusement être résorbé à moyen terme, car grâce à notre vigilance, les nouvelles sont plutôt bonnes et nous devrions récupérer rapidement un pourcentage très élevé des 9.000.000 € (nous ne désespérons pas d'obtenir plus de 92 %). Malgré tout, il faut constater que cet oubli, cette distraction, cette erreur coûtera à la ville, et en intérêts, et en perte de revenus. Concrètement dans les chiffres, 100.000 € en charges d'emprunt et une baisse de 30.000 € des intérêts créditeurs de nos produits de placement font l'objet d'inscriptions budgétaires.

La perte de 58 points APE représente 156.200 € et le fonds des communes est à nouveau en baisse (- 170.000 €). En ce qui concerne le fonds des communes, c'est d'autant plus inacceptable que déjà en 99, le contrat d'avenir pour la Wallonie faisait référence à la nécessité de procéder à un réexamen des dotations des communes tenant compte de deux paramètres :
- le rayonnement supracommunal de certaines infrastructures et politiques ;
- la volonté des autorités communales d'intégrer des politiques régionales.
Cette volonté réapparaît en 2002, époque à laquelle la tutelle précise plus concrètement que « le profil socio-économique de la commune, le niveau de revenus par habitant, la pression fiscale sur la population, le rôle sous-régional de la commune et les externalités (notion qui devrait être favorable à Tournai notamment), sont les critères à retenir ». Dans l'accord du gouvernement conclu en 2004, la même révision était à nouveau annoncée et des groupes de travail ont depuis rendu leur rapport. En attendant nous actons que, pour 2007, une enveloppe de 10.000.000 € supplémentaires a été prévue. Reste à savoir comment elle sera répartie ! Cela étant, plusieurs réunions auxquelles j'ai personnellement assisté récemment laissent planer un espoir de revalorisation pour notre commune et par ailleurs, le contact que Monsieur le bourgmestre et moi avons eu il y a quelques jours avec Monsieur le Ministre Courard, très sensible au problème, semble confirmer la chose. En tout état de cause, le temps pressant, d'autres dossiers ont été finalisés, poursuivis, et des projets ont été lancés pour réaliser encore des économies.

12 mesures sont ainsi prises et d'autres suivront :

1) Ainsi, en collaboration avec les responsables des services incendie, une tarification des interventions a été clarifiée et complétée.

2) Une réorganisation des marchés devrait assurer une plus grande rentabilité et une plus grande transparence même si les montants inscrits au budget sont prudents. En effet, les chiffres relatifs aux trois premiers mois de l'année sont très encourageants.

3) Un répertoire des dossiers subsidiés a été établi permettant (cela aurait dû sembler évident) un suivi permanent de ceux-ci.

4) Trois dossiers « perdus » au niveau des cabinets ministériels ont été réactivés (dont un datant de 1997).
5) Le travail de l'expert-vérificateur commence à produire ses effets et, en collaboration avec le cadastre, devrait améliorer le rendement du précompte immobilier suite à une réactualisation des revenus cadastraux de certains immeubles de rapport.

6) Au niveau des dépenses, à cours terme, la rencontre de tous les gestionnaires de crédits a permis de calquer ceux-ci à la juste réalité des choses et le Collège a entamé toute une série de chantiers qui, à terme, devraient déboucher sur de substantielles économies :

7) Ainsi, une démarche d'Audit énergétique sur tous les bâtiments communaux a commencé par une réflexion générale et devrait aboutir à des réalisations concrètes dès le début de l'hiver prochain. Un processus de sensibilisation du personnel est en cours de réalisation et l'audit énergétique devrait dégager les investissements les plus urgents à mener dans ce secteur.

8) Dans le même registre énergétique, la mise en route du projet gazenbois devrait rapidement produire des effets tant environnementaux qu'économiques.

9) Un autre gros dossier qui devrait amener d'importants changements dans le paysage énergétique est celui de la participation à la centrale d'achat pour le gaz et l'électricité. Outre l'aide à la maîtrise des coûts et de la fourniture de ces deux sources d'énergie, l'intercommunale nous propose une collaboration dans le domaine de la gestion des consommations par le biais d'un suivi permanent de celles-ci et ce, par bâtiment. Ainsi reliées à l'audit réalisé par nos soins, ces données nous permettront de déterminer assez rapidement les projets prioritaires et les investissements les plus rentables à terme.

10) L'éclairage public est un autre secteur devenu très sensible du point de vue des coûts. Malheureusement, le contrôle direct du temps d'éclairage nous échappe car géré sur de plus vastes zones que celle de Tournai ; ces zones couvrant plusieurs villes et villages. Là aussi, les contacts sont pris avec l'intercommunale pour trouver dès que possible des solutions permettant d'alléger nos factures. Au niveau de l'augmentation des dépenses, la plus remarquable est donc celle relative à l'énergie.

11) Le montant budgété relatif à l'amélioration de l'outil informatique devrait nous permettre à terme de substantielles économies grâce au projet de digitalisation du courrier.

12) Enfin, dans un autre registre et dans le souci d'améliorer le cadre de vie de la population, une nouvelle demande pour des emplois PTP est en passe d'être introduite afin de retrouver un service tant apprécié par les habitants de nos villages.

Malgré cette situation qui, pour n'être pas fameuse, n'est pas dramatique au regard de celle d'autres villes de moyenne importance, le Collège a voulu marquer ce budget d'une forte connotation sociale. Dans ce contexte difficile, l'effort consenti pour assurer à notre CPAS une dotation majorée de 3 % par rapport à 2006 doit être compris comme un geste important en vue de soutenir l'action sociale. Une somme substantielle est également prévue pour Tremplin 2000 que nous voulons fermement soutenir vu l'impact social important du projet. Enfin, une première inscription sur fonds propres de 11.000 € en faveur du projet Bumi marque notre volonté de participer activement aux relations nord – sud dans le sens noble du terme. Nos pays et nos villes sont et restent malgré les déficits importants, des pays et des villes riches. Nous ne pouvons rester insensibles à la situation dramatique des pays du sud.

En ce qui concerne le budget extraordinaire :

Le budget extraordinaire est, quant à lui, bien évidemment, et comme auparavant, largement déterminé par le montant maximum d'emprunt autorisé par le plan de gestion (3.223.000 € très précisément). Ainsi les montants les plus importants sont relatifs à des projets qu'il s'indique de terminer. Malgré tout, ce projet 2007 se veut soucieux d'un réel développement de la commune et d'une garantie d'un service correct à la population.
C'est ainsi que nous privilégions :
- le plan logement doté de 500.000 € ;
- l'aménagement du Parvis de la Maison de la Culture ;
- les travaux dans les écoles ;
- l'entretien des voiries ;
- la mise en route du plan Escargot relatif à la sécurisation de cheminements sensibles ;
- la mise en route du projet Cathédrale, projet d'envergure qui devrait marquer notre cité dans les années futures ;
- Sans oublier l'euro symbolique relatif aux investissements futurs en matière d'économies d'énergie.
- Tandis que les espaces verts ne seront pas oubliés par le biais du renouvellement du matériel du service des plantations.

Monsieur le Bourgmestre, chers collègues, en vous présentant ce budget, j'ai voulu être clair et transparent. Je vous ai décrit la situation telle qu'elle est, sans l'améliorer, ni la rendre catastrophique et ne nous en cachons pas, l'élaboration de ce budget fut très difficile. Nous l'avons voulu marqué d'une réelle volonté de justice sociale, de juste équilibre des dépenses et de souci d'économies futures. Il est important qu'ensemble nous le considérions dans un mouvement de transition en gardant bien à l'esprit que sans revalorisation du fonds des communes, sans une autre répartition de celui-ci, et sans efforts de bonne gouvernance de notre part, la situation va devenir rapidement intenable. Il est le fruit d'un travail d'équipe, mené dans une ambiance saine et positive, mené par un groupe au sein duquel chacun a pu prendre la mesure de la situation et en intégrer les difficultés. Gageons qu'il sera à la base d'une réflexion et d'actions sur le long terme indispensables pour garantir la pérennité de nos finances communales.

Pour le Collège,
L'Echevin des Finances Jean-Marie VANDENBERGHE.

20 avril 2008

Le Programme Communal de Développement Rural.

Les fiches-projets ont été présentées et approuvées à l’unanimité par la Commission Locale de Développement Rural :

  • L’aménagement d’une Maison de village des collines tournaisiennes à Thimougies ;

  • L’aménagement de la place de Willemeau pour la vallée du Rieu de Barges ;

  • L’aménagement de la place de Templeuve dans le bassin de vie « Frontalière ».

L’aménagement d’une Maison de village des collines tournaisiennes à Thimougies :

Le Collège actuel PS – cdH a rejoint la décision de la Commission Locale de Développement Rural et choisi Thimougies.

Le projet de Maulde, qui avait été choisi par le collège communal précédent, ne sera toutefois pas oublié.  Une solution est en effet envisagée afin de rénover le centre socio-culturel.

Le cdH a toujours défendu l’implantation de la maison de village à Thimougies car ce choix correspond plus à l’esprit du PCDR.  Tant d’un point de vue touristique qu’associatif, Thimougies a énormément d’atouts.

Cet outil devrait être un vrai plus pour le développement des collines tournaisiennes.

L’aménagement de la place de Willemeau pour la vallée du Rieu de Barges :

Le chantier de Willemeau devrait être un bon exemple en matière de projet global.  On pourrait profiter des subsides du développement rural afin de refaire le centre de Willemeau après les travaux d’égouttage tant attendus.  La coordination des différentes phases et l’obtention de subsides divers permettraient de refaire le centre de Willemeau à moindre coût pour la Ville.

La place sera embellie et protégée des risques d’inondations.  Elle sera également sécurisée.

L’aménagement de la place de Templeuve dans le bassin de vie « Frontalière » :

Embellissement et sécurité sont les deux maîtres mots de l’aménagement futur de la place de Templeuve.

Actuellement, il y a de gros problèmes de sécurité, notamment pour les piétons, à cause de la vitesse excessive des véhicules.

Le parking actuel sera également revu et réorganisé.

Les aménagements porteront sur la place et ses abords, avec une réflexion sur une partie des rues de Tournai, de Néchin et de Roubaix.

L’aménagement de la place devra également valoriser le château et intégrer l’église Saint-Etienne reconstruite.

Le projet tiendra également compte du marché hebdomadaire et des manifestations ponctuelles.

A souligner que, lors de la visite à Tournai, le 22 février dernier, le Ministre Benoît LUTGEN a déclaré qu’il soutiendrait le Plan Communal de Développement Rural qui est en cours de finalisation.

Les projets qui s’inscrivent dans ce plan peuvent bénéficier d’un subside de la Région wallonne de l’ordre de 80 % du coût total. 

Pour tout renseignement ou pour tout contact concernant le Plan Communal de Développement Rural, n’hésitez pas à consulter le site internet de la Ville de Tournai, en suivant le lien :http://www.tournai.be/fr/officiel/index.php?page=184 

20 avril 2008

Le Moulin de Thimougies.

Le 10 janvier 2008, le Moulin en bois de Thimougies, vieux de quatre siècles, s’effondre suite au vent violent.

Le Ministre wallon du Patrimoine, Jean-Claude MARCOURT (PS), a annoncé que le moulin allait faire l’objet d’une procédure de déclassement.

Les explications du Ministre : « Le moulin s’est effondré lors d’une tempête et suite, semble-t-il, à un manque d’entretien.  Sa restauration sur la base des éléments subsistants paraît, aux dires de l’administration, peu réalisable.  Dès lors, on ne peut que constater la disparition du bien classé et par conséquent, qu’envisager son déclassement. »

C’est évidemment la consternation du côté de la Fondation.

Une reconstruction à neuf du moulin sur fonds propres coûterait près de 450.000 €.  Réunir une telle somme, malgré les marques de soutien, sera bien évidemment compliqué.

Le Ministre MARCOURT a de plus confirmé que même si le moulin est reconstruit, il ne sera plus jamais classé car celui-ci ne répondrait plus aux notions d’authenticité et d’intégrité étroitement liées aux questions de protection du patrimoine.

Pour tout contact, pour soutenir la Fondation du Moulin de Thimougies, pour effectuer un don, n’hésitez pas à consulter le site de la Fondation, en suivant le lien : http://moulindethimougies.blogspot.com/

20 avril 2008

Le Programme Communal de Développement de la Nature.

La préservation de l’environnement a été inscrite dans l’accord de majorité.

Dans le cadre de mes attributions, j’ai proposé au Collège d’initier un PCDN.

La Ville de Tournai a dès lors rentré un dossier auprès du Ministre wallon de l’Environnement Benoît LUTGEN (cdH) d’initier un PCDN.

En 2008, le Ministre devrait dégager un budget pour dix PCDN.

La Ville de Tournai a de grandes chances d’obtenir un de ces financements au vu de son intérêt manifesté depuis un an déjà.

La réponse du Ministre est attendue pour le mois d’avril.

Objectif du PCDN : Sensibiliser la population à la problématique de la biodiversité et mettre en place des actions pour la préservation de la nature et son développement.

Ce travail en interne de gestion du patrimoine naturel pourrait servir d’exemple.

D’autres acteurs (associations, clubs de loisirs, écoles, chaque citoyen) pourraient s’impliquer dans cette démarche.

Les étapes :

  1. Etat des lieux mené par un bureau d’études désigné par la Ville de Tournai (apport financier de la Région wallonne : 14.000 €)

Cet état des lieux consistera en fait en un inventaire complet du réseau écologique de Tournai et de ses 29 villages.

L’aide financière de la Région wallonne à ce stade sera de 14.000 €.

  1. Propositions d’actions par le bureau d’études chargé d’analyser la situation.

Ces propositions d’actions devront tenir compte des idées émises par la population lors de séances publiques.

1ère séance publique : Présentation du PCDN.

2ème séance publique : Idées et projets de la population.

  1. Des groupes de travail seront ensuite constitués.

Ils se chargeront des propositions d’actions à mettre en œuvre.

  1. Le Collège choisira les propositions et les premiers chantiers devraient démarrer en 2009.

(Chaque projet impliquera un cofinancement Région wallonne – Ville de Tournai : 5.000 € de subsides de la Région wallonne et 2.500 € sur fonds propres pour la Ville de Tournai)

Ce projet se base avant tout sur le principe de la participation citoyenne de tout intervenant dans le domaine de la nature.  Chacun peut, dès lors, dès à présent, manifester sont intérêt pour participer à ce projet.

Pour toute question, idée, suggestion, n’hésitez pas à contacter le Service Environnement de la Ville de Tournai : http://www.tournai.be/fr/officiel/index.php?page=184 

20 avril 2008

Economies d'énergie à la Ville de Tournai: Un conseiller énergie à la Ville de Tournai.

La Ville de Tournai s’est engagée dans une démarche volontariste d’économie d’énergie.

Le projet de la Ville a reçu le soutien des Ministres wallons André ANTOINE (cdH) et Jean-Claude MARCOURT (PS) et la Ville peut, depuis début avril 2008, compter sur le concours précieux d’un conseiller énergie dont les tâches sont les suivantes:

  • le cadastre énergétique des bâtiments communaux : recenser les 300 bâtiments, dresser un bilan des dépenses en énergie, proposer des améliorations afin d’optimiser les performances énergétiques;

  • le contrôle du respect des normes en matière de performance énergétique lors de l’octroi des permis d’urbanisme ;

  • la sensibilisation du personnel communal ;

  • l’information en première ligne de la population en matière d’économie d’énergie ;

  • la recherche de sources de subventionnement des différents projets ;

  • la coordination des actions à mener dans le cadre des économies d’énergie.

    Fabien VANDEMEULEBROECKE, originaire de Lamain, a donc pris ses fonctions de conseiller énergie pour la Ville de Tournai.  Ce dernier est titulaire d’un diplôme d’ingénieur industriel en chimie et en gestion environnementale.

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Publicité